Psychogénéalogie 

La psychogénéalogie, appelée aussi analyse transgénérationnelle, est une théorie développée dans les années 1970 par le Pr Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle les événements, traumatismes, secrets, conflits vécus par les ascendants d’un individu conditionneraient ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables.

Pour élaborer cette théorie, Anne Ancelin Schützenberger s’est fondée sur ses propres observations, et sur des concepts issus de la psychanalyse, de la psychologie, de la psychothérapie et de la systémique. Elle est principalement connue du grand public pour ses apports dans le champs de la psychogénéalogie avec son ouvrage, référence incontournable, Aïe, mes aïeux !  (Wikipédia).

La psychogénéalogie peut aider à comprendre nos comportements actuels de plusieurs façons :

1. Elle permet d’identifier les schémas familiaux récurrents qui peuvent influencer nos actions et émotions sans que nous en soyons conscients[1]. En étudiant l’histoire de nos ancêtres, nous pouvons repérer des comportements similaires qui se répètent à travers les générations.

2. Cette approche aide à mettre en lumière les mécanismes inconscients qui régissent nos comportements[1]. Par exemple, une tendance à la dépression pourrait être liée à des expériences similaires vécues par des membres de la famille dans le passé.

3. La psychogénéalogie permet de comprendre l’impact des événements marquants de la vie de nos ancêtres sur nos propres attitudes[1]. Des traumatismes non résolus ou des secrets de famille peuvent influencer nos comportements actuels.

4. En utilisant des outils comme le génosociogramme (représentation de l’arbre généalogique), on peut visualiser les liens psychologiques entre les membres de la famille et identifier les événements qui pourraient être en résonance avec nos problèmes actuels[2].

5. Cette approche aide à distinguer les comportements qui nous sont propres de ceux qui sont conditionnés par notre lignée familiale[2]. Cela permet de prendre conscience des automatismes hérités qui peuvent nous empêcher de changer.

6. La psychogénéalogie peut aider à se libérer de certains blocages en travaillant sur les blessures héritées des ancêtres[1]. En comprenant l’origine de ces blocages, il devient possible de s’en affranchir et d’avancer dans sa vie.

En résumé, la psychogénéalogie offre une perspective unique pour comprendre nos comportements actuels en les replaçant dans le contexte plus large de notre histoire familiale, permettant ainsi une meilleure compréhension de soi et de ses actions.

Biogénéalogie

La biogénéalogie est une approche thérapeutique qui combine la généalogie traditionnelle avec des concepts de psychologie et de biologie. Cette méthode explore comment les événements vécus par nos ancêtres peuvent influencer notre vie actuelle, tant sur le plan psychologique que physique.

Voici les principaux aspects de la biogénéalogie :

1. Héritage transgénérationnel : Elle postule que les traumatismes, les secrets et les conflits non résolus de nos ancêtres peuvent se transmettre de génération en génération.

2. Impact sur la santé : La biogénéalogie suggère que certains problèmes de santé peuvent être liés à des événements ou des schémas familiaux du passé.

3. Décodage biologique : Cette approche cherche à « décoder » les symptômes physiques en les reliant à des expériences émotionnelles ou familiales.

4. Libération des schémas : L’objectif est d’identifier et de libérer les schémas familiaux négatifs pour améliorer le bien-être personnel.

5. Outil thérapeutique : La biogénéalogie est utilisée comme outil complémentaire dans certaines thérapies pour aider à comprendre et résoudre des problèmes personnels.

Il est important de noter que la biogénéalogie est considérée comme une approche alternative et n’est pas reconnue par la médecine conventionnelle. Son efficacité n’a pas été scientifiquement prouvée, et elle doit être abordée avec un esprit critique.

 

Biopsychogénéalogie
Cette approche tient compte de la psychogénéalogie, de la biogénéalogie et de la sociologie clinique.